Dans l’approche médicale chinoise, la notion de Jing correspond à une concentration d’énergie vitale, c’est l’énergie existentielle. C’est l’assise structurelle biologique de l’être humain.
« Donner la vie, c’est d’abord créer du Jing. »
Au sens large Jing correspond au corps. Le sang, la salive appartiennent au Jing. Il se trouve disséminé dans toutes les parties du corps.
Au sens étroit, le Jing se dissimule principalement dans les reins. Il correspond à la reproduction, à la transmission des caractères innés. C’est l’ADN de l’être humain, qui fait que chacun est un être unique, appartenant à une même espèce.
Ce don naturel du père et de la mère est ce que nous appelons le Jing Inné ( ou Jing du Ciel antérieur ), un don venant d’avant la naissance.
Il existe également un Jing acquis que l’on obtient par l’absorption des aliments après la naissance et tout au long de notre vie. C’est le Jing du Ciel postérieur ou postnatal. Il se dissimule dans les cinq viscères ( cœur, foie, poumon, rate et rein) et dans les six réceptacles (vésicule biliaire, estomac, intestin grêle, gros intestin, vessie et les trois réchauffeurs). Le Jing acquis nourrit le Jing inné. Ils sont complémentaires.
Le Jing acquis est la mère nourricière du corps, c’est la source de la subsistancede la vie. Son déclin entraîne la sénilité, sa renaissance peut conduire à une prolongation de la vie. C’est la base fondamentale d’une excellente vitalité.
(Source : La Voie du calme, Dr Liu Dong Ed. Grancher).